jeudi 2 septembre 2010

Sans extase, ni tourments


Je publie normalement mes chroniques des semaines, voire des mois après les avoir écrites pour m'épargner l'angoisse de la page blanche. Mais je reconnais que ce soit une trahison à l'esprit du blog. Ainsi, je lancerai la saison automnale avec une série hebdommadaire "au temps présent".

Le défi sera d'autant plus grand que depuis mon retour au début juillet de Toronto - où je m'étais plongée justement dans l'extase et les tourments des sommets du G8 et du G20, ma vie semble s'être engagée dans la voie de la sérénité alors que j'abreuve mon écriture à ma névrose et que je vis de drames...

Toronto aura été un moment catalytique. À la veille de mon départ, j'ai compris que je revenais chez moi avec un bagage léger. J'avais chassé sans m'en rendre compte les derniers fantômes qui me hantaient. J'avais obtenu pour le 1er août une promotion et un poste qui s'annonçait occupé, stimulant et diversifié. J'allais passer les vacances de juillet à m'installer chez moi - une minuscule maison avec foyer, bain tourbillon, terrasse donnant sur le plus beau jardin qui soit. Un porche dans ma haie me donne accès à la rivière qui coule derrière chez moi. Mon chalet au centre-ville!!

Ainsi, j'abordais en juillet une vie qui s'annonçait simple et douce comme un fleuve tranquille. Je me domestique depuis - non que ce soit une évolution complètement paisible. Je suis étrangère à l'entretien d'une maison.

Je vous invite donc, chers lecteurs, à m'accompagner dans cette prochaine année - une aventure qui s'annonce sans extase ni tourments. Eloge de la contemplation!

2 commentaires: