jeudi 23 septembre 2010

Chronique du néant amoureux


Le néant amoureux existe-t-il? Est-ce un état atteignable véritablement? Un lecteur m'écrivait au printemps que mes meilleures chroniques parlaient d'amour. J'ai pourtant l'impression de ne parler que de ça. Les hommes, les amis, l'art, les voyages, la littérature, la philosophie... Je ne parle que d'une chose, mes amours. Mais ils ne me font pas tous perdre l'équilibre de la même façon et le spectacle n'est pas toujours aussi de grandiose.

Je vais citer une fois de plus mon texte biblique en matière de relations amoureuses : "ce que je retiens de toutes ces amours embryonnaires ou incendiaires, ce sont les jeux de pouvoir, l'inégalité, l'impression de toujours perdre l'équilibre et de retomber sur mes pieds une fois en solo. Parfois je dominais, parfois j'étais dominée, mais dans les deux cas je vacillais."

Voilà. J'ai repris pied. J'ai choisi comme date symbolique le 1er juillet 2010, parce que c'est plus facile à retenir, mais c'est arrivé quelques jours plus tôt. Un peu comme la naissance du Christ j'imagine. On a une date, mais qui sait... Ceux qui ont la foi s'en contentent bien.

Maintenant, dans cet univers de la sérénité qui ne m'est pas familier, je crains un peu l'ennui et la page blanche. Auparavent, je comblait le néant amoureux de coups de coeur, de vieux flirts, de fantasmes, de relations peu nourrissantes - mais parfois oh combien inspirantes! Le drame plutôt que le vide.

Malgré les rechutes, les résistances, les tentations, je n'ai fait preuve d'aucune pitié. Et me voilà face à moi-même! Et face à vous.

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