samedi 13 février 2010

Un coeur en hiver


Christophe (je lui dédie cette chronique pour son anniversaire) me demandait dans son derrnier courriel comment se portait mon petit coeur en hiver. Difficile de répondre à cette question. En février, il fait toujours tellement gris malgré un ciel d'un bleu éclatant (un bleu Birks comme je disais plus jeune en faisant référence à l'écrin de la bijouterie de luxe montréalaise qui trônait fièrement sur la commode de ma cousine).

Je rêvais de trouver un tel bleu pour peindre ma chambre... Mais reproduire le ciel, c'est un défi que la palette de Sico n'a jamais su relever à ma satisfaction.

Film de Chabrol que j'ai vu à plusieurs reprises. Je ne sais plus ce qui m'avait tellement touchée. Peut-être ce constat un peu fataliste qu'il faut parfois se résigner à aimer celui qui est disponible plutôt que celui vers lequel l'âme est plus attiré, mais dont le coeur est en hiver.

Je ne me souviens que de ce film que ce commentaire sur l'accès public à l'art: "si une oeuvre quelque part dans un musée touche la vie ne serait-ce que d'une personne, alors l'existence de ce musée est justifiée".

Comment se porte donc mon petit coeur en février? Traîne-t-il toujours le fardot de tristesse qui lui pesait tant l'automne dernier? Le froid a-t-il eu raison de ses tourments?

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