jeudi 25 novembre 2010

Vers l'inaccessible étoile


24 octobre (à l'aube) - C'est un départ tant attendu. Je ne connais rien de cette région du monde où je pars à l'aveture. Je n'en connais pas la langue. Mais à chaque moment qui passe, j'ai le sentiment toujours plus fort de m'approcher du but, d'avoir pris la bonne décision. Dans l'aéroport où je suis en transit, je regarde les passagers qui attendent le même vol que moi et je me prends d'une sympathie naturelle pour eux. Je cherche dans leurs visages les traits de ma fille. Elle sera belle. Et j'ai aussi l'impression d'être des leurs. Je leur ressemble.

C'est un beau pays que je découvre. Le soleil d'éte me réchauffe et me donne l'illusion d'une vacance que je n'ai pas eu l'occasion de prendre cette année alors qu'à la maison l'hiver s'installe lentement. Je profite d'une journée de rencontres annulées pour cause de congé férié déplacé (la fête nationale du 21 octobre ayant été remise au 25 à la dernière minute) pour une escapade dans les villages des environs.

Contrairement à mes voyages récents, mon statut de touriste nantie ne me vaut pas d'attention spéciale. Je marche librement. Les vendeurs dans les boutiques me font des rabais que je n'ai même pas négociés. Jusqu'à 25% de réduction sur les prix (après avoir décidé d'acheter, pas avant!!!). C'est vous dire à quel point je dois me faire avoir. Ils n'ont pas le coeur de m'escroquer à ce point.

Mon chauffeur de taxi, Norman, que j'ai également adopté, me donne en prime un tour du centre-ville après notre tournée des villages. En cette journée de congé férié, le pays m'appartient. Il se fait docile pour sa première impression. Et c'est réussi.

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