samedi 6 novembre 2010

Candidte, Voltaire (livre # 7)


"Hélas, dit Candide, je l'ai connu, cet amour, ce souverain des coeurs, cette âme de notre âme; il ne m'a jamais valu qu'un baiser et vingt coups de pied au cul. Comment cette belle cause a-t-elle pu produire en vous un effet aussi abobinable?"

Candide appartient à la période la plus stimulante de ma vie. Ce fut à certains égards une période trouble et sombre, mais aussi un moment charnière significatif qui m'a lancée dans l'âge adulte. Une aventure à la fois effrayante et prometteuse.

L'oeuvre était au programme de mes études collégiales. J'avais découvert certains romans à l'école secondaire, mais c'est ensuite que j'ai choisi de poursuivre des études littéraires au détriment du droit comme je le prévoyais depuis toujours. Est-ce une décision que je regrette avec le recul? Il m'est arrivé, très rarement, d'envier mes collègues ayant un bagage académique légal. Je lis très peu et il me semble souvent avoir complètement tourné le dos à la période littéraire de ma vie, pourtant, ce qu'il m'en reste continue à me nourrir. Je ne crois pas que je choisirais autrement si j'avais le luxe de refaire ma vie.

Je m'interroge souvent sur les regrets. Ils seront le fruit de quelles décisions prises aujourd'hui? J'ai longtemps pensé que les regrets étaient une illusion. Nous aspirons tous au bonheur. Nous prenons donc les décisions que nous croyons les meilleures pour y parvenir. Ainsi, les regrets seraient le résultat d'une déformation due à la perspective...

"Ma belle demoiselle, quand on est amoureux, jaloux et fouetté par l'Inquisition, on ne se connaît plus."

"Il parlait aux hommes avec le dédain le plus noble, portant le nez si haut, élevant si impitoyablement la voix, prenant un ton si imposant, affectant une démarche si altière, que tous ceux qui le saluaient étaient tenter de le battre."

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