samedi 27 novembre 2010

Mademoiselle Julie, Auguste Stindberg (livre # 10)


"Personne ne croira que vous vous abaissez volontairement. Les gens diront toujours que vous tombez"

Une des rares pièces de théâtre que j'ai vues à plusieurs reprises. Peut-être faisait-elle l'objet d'une mode dans le milieu artistique à cette époque.

La première représentation était à l'Espace Go dans une mise en scène de Brigitte Haentjens avec Anne-Marie Cadieux et Marc Béland en 1996. C'est mon amie Crick, une enthousiaste de théâtre qui m'y avait traînée. C'est un milieu que le karma me fait vivre par personne interposée, mettant sur mon chemin acteurs, dramaturges, metteurs en scène, marionettistes, accrobates...

La seconde nous amène à Londres deux ans plus tard. Séjour européen qui m'a permis d'approcher tout un univers artistique qui ne semble pas faire de détour par le Québec. J'y ai vu Juliette Binoche dans "Naked" et "Oh! Les beaux jours!" mis en scène par Peter Brooke. Fascinée de voir se matérialiser le monde
artistique que je n'avais alors aborder que par l'intermédiaire de mes livres ou d'un écran de télé.

En même temps, ce fameux séjour londonnien fut l'occasion de démystifier saint-martin in the fields et covent garden! "C'est ça?!?", me dis-je un peu déçue. Comme quoi les attentes ont le pouvoir de miner ou de magnifier une expérience. C'est selon.

P.S. La traduction que j'ai lue était de Boris Vian. Je l'ignorais traducteur, mais en soit, c'était comme un clin d'oeil à cette autre époque de ma vie...

" Ah! On peut s'enfuir, on peut s'enfuir, mais les souvenirs vous suivent dans le fourgon, et les regrets, et les remords..."

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