mardi 6 juillet 2010

Saint-Jérôme, Caravage


Il me semble que le premier Caravage à entrer dans ma vie fut le Saint Jérome (1605-1606). A ce jour, je ne comprends pas n'avoir jamais entendu son nom ou vu de reproduction de ses oeuvres avant mon séjour en Italie. Il est devenu pendant ces années un de mes peintres phare. Son influence est tellement palpable sur toute son époque.

Une pièce lui est donc consacrée dans la Galeria Borghese. Le Saint-Jérome est la plus calme de ses oeuvres - un équilibre entre la vie et la mort. Une douce lumière sort de l'ombre pour éclairer la robe rouge du saint, toujours en présence d'un crâne dans ses médiations. Son lion n'y est pas. De tous les saint-Jéromes, c'est celui qui me touche le plus. C'est un vieil homme plongé dans ses réflexions qui se trouve devant moi, sans que je le dérange. Contrairement à plusieurs autres versions où ses misères sont davantages exploitées.

Je me suis longuement arrêtée devant cette toile la première fois. Puis j'ai regardé autour de moi les autres peintures de ce même artiste. Un inconnu venait d'entrer dans ma vie.

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