samedi 4 décembre 2010

Les Watson, Jane Austen (livre # 11)


Ah! Jane Austen. Je suis une fan et pourtant je n'en ai jamais lu. Dans mon cinéma de quartier, qui semble sortie d'une autre époque, j'ai eu ma saison Jane Austen.

Il y a eu "Emma" - une jeune femme d'une petite ville de l'Angleterre du XIXe siècle qui cherche un mari pour sa meilleure amie, mais qui a plus de succès pour elle-même que pour sa protégée.

Il y a eu "Orgueil et Préjugés" avec le fameux Mark Darcy (pour les amateurs de Bridget Jones parmi vous - vous apprécierez le clin d'oeil). Une jeune femme, toujours, libérale et de caractère indépendant, prise entre deux soupirants fort différents.

Il y a eu "Raison et Sentiments". Une famille bourgeoise mis à mal par le décès du père, est recueilli par un membre de la famille. Les nombreuses soeurs connaissent des aventures amoureuses avec les nobles et les moins nobles de la région.

Jane Austen, c'est le sentimentalisme sans vergogne. C'est du pur Harlequin pour la bourgeoisie britannique, avec tout le pathétique de l'opéra, mais une réserve anglaise et une fin heureuse. C'est le romantisme féminin poussé dans ses retranchements. Mais avec une pointe d'ironie.

Jane Austen est restée plutôt secrète de son vivant. Proche de sa famille, elle rencontre à 20 ans, dans un bal, le neveu d'un voisin. Mais le mariage est impossible pour des raisons de fortune. Elle meurt à 41 ans, célibataire... Ironie du sort!

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