jeudi 1 juillet 2010

La saison estivale d'Extase et tourments


Pendant la période estivale, votre humble blogueuse a choisi de publier selon l'horaire habituel, une sélection de chroniques sur les arts visuels. Vous questionnerez peut-être ce choix intellectuellement aride à priori pour les mois chauds de l'été, mais détrompez-vous. Je ne pars jamais à Cuba sans une brique sur l'iconographie du quatro cento italien. Rien de tel pour profiter paisiblement de la plage et éloigner le moron. J'apprends davantage sur les divers attributs de Catherine d'Alexandrie en me laissant bercer au doux bruissemet des vagues.

En ce premier juillet, une toile du groupe des Sept, que j'ai découvert sur le tard. J'ai pris pleinement conscience de ce groupe lorsque je me trouvais à Milan et c'est seulement lors de mon retour à Ottawa il y a quelques années que j'ai pu apprécier ces peintres - au musée des beaux-arts du Canada qui se trouve juste au bout de la rue où je vivais à l'époque.

J'ai choisi une oeuvre de Tom Thomson (qui n'a même pas fait partie du groupe puisqu'il est décédé avant sa création). Le Pin. Ca aurait pu en être une autre. Ce qui est étrange avec les toiles de ce groupe, c'est qu'autant elles me plaisent, autant elles peuvent m'irriter pour des raisons superficielles comme les tonalités de rose et de lilas - qui pourtant chez d'autres artistes ne me dérangent pas (bienque je puisse dire la même chose des verts de Degas).

Ils ne sont que très peu connus hors de nos frontières. Une forme de terroire méprisé des Européens. Je me revois aborder naïvement ce sujet avec des experts d'histoire de l'art italiens qui se demandaient bien de quoi je voulais parler... Mais ne terminons pas sur une note aussi pessimistes. Si vous venez me rendre visite, je vous promets de vous accompagner voir ces toiles au musée. Elles valent bien ce petit détour!

3 commentaires:

  1. Ces peintres m'ont grandement impressionnée lors de notre visite du Musée, il y a deux-trois ans, alors que nous nous étions déplacés pour une expo sur Renoir.

    RépondreEffacer
  2. Je me souviens que tu m'en avais parlé. A revoir quand tu veux! Ottawa, c'est peut-être pas Paris. Mais il y a quelques toiles intéressantes.

    RépondreEffacer