mardi 5 octobre 2010
L'empereur (4)
Quatrième carte du jeu: l'empereur. Il incarne la stabilité, c'est préférable pour l'empire - mais on en a connu des moins fiables. S'il y a eu César, il y a aussi eu Néron. Mais bon, la Rome antique pour les cartomanciens ce n'est peut-être pas trop pertinent. Il est un symbole de solidité et de durabilité. C'est Trojan qui me vient en tête - mais ça na rien à voir.
Alors là: protection d'un personne puissante et hautement placée. Le népotisme. Sujet dont je me régale volontiers car le terme rend hommage à un personnage que je ne peux pas blairer: le cardinal Borghese. Un voleur de première pour ceux qui n'auraient pas eu le chance d'en faire la connaissance! Il s'agit de visiter la Gallerie Borghese dans le parc du même nom au centre de Rome pour mesurer l'esprit tordu de ce vil individu qui s'est approprié par les moyens les plus sournois une collection d'art sublime. Et n'allez pas me dire que "la fin justifie les moyens". Dicton nieztchéen s'il en est. Bref, ceci n'expliquant en rien cela, il s'avère que ce cardinal était en fait le neveu du pape - un Borghese également - c'est de famille. Il avait donc le titre particulier de "cardinal-neveu (nipote - en italien)" qui le plaçait légèrement au-dessus de ses collègues. De ses abus de pouvoirs dûs à ses connexions familiales vient le terme "népotisme".
On ne sait jamais par quels détours une simple carte peut nous faire passer...
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