samedi 2 octobre 2010

La ferme aux animaux (livre # 2)

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"Vous n'allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les cochons, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. (...) Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l'organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c'est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes."

J'ai eu pendant des années une affiche d'une mise en scène au théâtre de cette oeuvre présentée à l'université Cambridge que j'avais arrachée sur un quelconque babillard lors de mon premier véritable voyage en solitaire. Elle n'avait pourtant rien d'extraordinaire - une photo en noir et blanc d'une tête de porc à l'air sadique.

J'étais dans mes années littéraires et j'avais tendance à collectionner les affiches des pièces du théâtre universitaire. Et Cambridge représentait pour moi un lieux de culte. Dans ma liste de regrets figure quelque part le fait de n'avoir jamais étudié dans une université anglosaxonne.

Comme le disait mon père: "il est difficile d'être père. On croule sous les reproches. Tu ne me pardonneras pas de ne pas avoir financé ton troisième doctorat et ton frère Xavier de l'avoir abandonné". C'est dire l'importance que les études ont pour moi de son avis.

1 commentaire:

  1. tu vas rire, je pensais que je lisais un billet de JF Lisée ;-)

    par ailleurs, t'as rien manqué à McGill. À Cambridge par contre... faudrait demander à RC. J'ai bien aimé la visiter et je m'y serais plu...

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