samedi 20 novembre 2010
Chronique d'une mort annoncée, Gabriel Garcia Marquez (livre # 9)
"Il faut toujours être du côté du mort"
Gabriel Garcia Marques me rappelle surtout mon échec répété à lire Cent ans de solitude. Le titre m'attire depuis toujours. Il me semble que je pourrais épancher toute ma mélancolie naturelle dans un tel roman. Et pourtant, immancablement, au bout de quelques chapitres, je m'essoufle chaque fois. Et repose le livre jusqu'à l'essai suivant.
"Il aurait pu répondre n'importe quoi d'autre tant sa façon de s'exprimer lui servait beaucoup plus à dissimuler qu'à se confier."
Comme une montagne infranchissable. Cent ans de solitude est un effort constant. Le plaisir de la lecture n'est jamais venu à ma rencontre comme c'est généralement le cas. Au bout d'une cinqantaine de pages, l'histoire m'absorbe et je plonge dans le roman. Jamais dans celui-là.
"Il se portait mieux que nous tous, mais quand on l'auscultait on entendait les larmes bouillonner dans son coeur."
L'autre oeuvre qui me fait cet effet est Le sacre du printemps de Stravinsky. Je n'ai jamais pu l'écouter plus de quelques minutes. Je suis sourde à cette musique.
"Elle nous en apprit peut-être beaucoup plus long que le nécéssaire, mais avant tout qu'aucun endroit sur cette terre n'était plus triste qu'un lit vide."
Cette mort annoncée par contre, se parcourt tout d'un trait.
"Manger sans mesure fût toujours sa seule façon de pleurer."
Un ami dont je ne parle jamais dans ce blog considère La mort au temps du choléra comme son livre phare. Ce penchant annonçait un romantisme auquel je n'eus pas droit.
"Les autres protagonistes de la tragédie avaient joué avec dignité et même une certaine grandeur le rôle privilégié que la vie leur avait réservé."
Toute cette oeuvre est courronnée du prix Nobel de littérature - ce qui m'amène une fois de plus à mesure l'ampleur de mon ignorance. Je parcours la liste des récipiendaires pour me rendre compte que j'en connais très peu et que j'en ai lu encore moins.
"La haine et l'amour sont deux passions réciproques".
A la façon Garcia Marques : Theodor Mommsen, Rabîndranâth Tagore, Grazia Deledda, Jonh Galsworthy, Gabriela Mistral, Salvatore Qasimodo, Ivo Andric, Patrick White, Czeslaw Milosz, Kenzaburo Oe, Imre Kertész. Vous connaissez?
"Donnez-moi un préjugé, j'ébranlerai le monde".
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